Février : le taux de chômage ne suit plus la courbe démographique au Québec

Février : le taux de chômage ne suit plus la courbe démographique au Québec

En février, bien que l’économie canadienne ait créé 41 000 emplois, selon Statistique Canada, la croissance démographique a continué de surpasser celle de l’emploi. Ce qui a donné comme résultat que le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 5,8 %.

Dans la province de Québec, le taux de chômage était de 4,7 % en février, en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à janvier (4,5 %). Ce qui donne une hausse de 4,44%. Ce qui est assez alarmant.

Au Canada, les principaux gains enregistrés dans l’emploi en février ont eu lieu en Alberta (+17 000) et en Nouvelle-Écosse (+6300).

La province où l’emploi a le plus reculé en février est le Manitoba avec une perte nette de 5 300 emplois.

La Banque du Canada n’a pas baissé son taux directeur mercredi dernier, car le marché immobilier demeure trop vigoureux au pays.

Notre  analyse est que ce maintien contribue à affaiblir l’économie canadienne, spécifiquement au sein des entreprises aux prises avec une grande dette.

Du même coup, la Banque du Canada semble vouloir se laisser une marge de manœuvre si l’économie canadienne est pour se détériorer à grande vitesse d’ici à la fin 2024. Des signes précurseurs laisse présager cela avec les annonces de coupures de postes par de grandes entreprises canadiennes en février.

La Banque du Canada envoie en même temps un signal aux administrations publiques du pays d’équilibrer leur budget afin de ne pas injecter davantage d’argent dans l’économie qui regorge d’argent public depuis le début de la pandémie de COVID-19, en mars 2020.

L’économie canadienne a ainsi créé de la fausse richesse, car en même temps que les gouvernements injectaient des milliards dans l’économie, ceux-ci faisaient des déficits budgétaires records.

Il y a un prix à payer pour cela et ça s’appelle l’inflation et de l’immigration massive. Les immigrants arrivent au Canada croyant que tout va bien économiquement dans le pays, alors qu’en réalité, c’est tout le contraire et les nouveaux arrivants contribuent à faire augmenter le prix des logements et des propriétés. Il faut noter que le Québec n’est plus la championne canadienne pour le taux de chômage bas. Le Manitoba et le Yukon font mieux qu’elle.

Bien que l’inflation devrait retourner sous le seuil des 2% en 2024, sans les injections massives d’argent de la part des administrations publiques, le Canada serait en déflation, c’est-à-dire avec une inflation négative, et ainsi une baisse des prix à la consommation.

Consulter notre section de Job au Québec pour connaître les taux de chômage de toutes les provinces du Canada pour février.

 

 

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