Emploi au Québec, novembre, avant le déclin 2023

Emploi au Québec, l'avant dernier mois avant le grand déclin 2023

L’emploi au Québec s’est agréablement bien porté au mois de novembre.  Ainsi, l’économie québécoise a créé 28 000 emplois le mois dernier, création, surtout concentrée dans la grande région métropolitaine de Montréal avec 25 000 nouveaux emplois.

Pour le mois de novembre, le taux de chômage s’est établi à 3.8% au Québec, à 4,2 % pour la région de Montréal et s’est établi à 2,7 % à Sherbrooke, le taux le plus bas au Québec, l’un des plus bas au Canada.

Il y aurait présentement au Québec 250 000 postes non comblés.

Au Canada, il s’est créé 10 000 emplois en novembre, alors que le taux de chômage a légèrement baissé, de 5,2 % à 5,1 %.

Ailleurs au pays, le taux de chômage en novembre s’est établi à 5,8 % en Alberta, à 5,5 % en Ontario, à 4,4 % en Colombie-Britannique, à 10,7 % à Terre-Neuve-et-Labrador et à 4,4 % au Manitoba.

Tout ça est une annonce de Statistique Canada sur l’état du chômage au Canada, et ce, avant pour l’avant-dernier mois de l’année 2022, tout ça avant le grand déclin de l’emploi prévu pour 2023.

Ce grand déclin à venir de l’emploi au Québec s’explique par le fait qu’en fin d’année, c’est un habituel moment où les entreprises non rentables depuis des années déposent le bilan. Il y a actuellement deux phénomènes inquiétant pour la situation de l’emploi.  Le premier, le surendettement des gouvernements, qu’ils soient au niveau municipal. provincial et fédéral.  Ensuite, l’endettement des entreprises.  Pourquoi ces dettes préoccupent la situation de l’emploi. À cause de la situation des hausses du taux directeur par la Banque du Canada. Les plus grandes hausses appliquées depuis plus de trois décennies.

Ces hausses n’ont jamais un effet immédiat sur l’emploi.  C’est à force de passer au travers de trimestres de plus en plus difficile que gouvernement et entreprises doivent renouveler leurs dettes qui viennent à échéance, que ce soit sous formes d’obligations ou de marges de crédit.  Or, c’est là que ça fait mal et que le coût des emprunts augmentent pour gouvernements et entreprises. Ce qui se transforme généralement en baisse de services au niveau des institutions publics, ou encore davantage d’endettement, aussi des mises à pied et des fermetures d’entreprise.

L’année 2023 devrait donc être un grand déclin pour la situation de l’emploi au Québec, surtout qu’on ne sait pas encore si la Banque du Canada procédera à une hausse de 0,25% de son taux directeur en décembre ou encore si ce sera une hausse de 0,50%.

À titre d’exemple pour les coûts d’emprunt, pour le gouvernement du Québec, le coût du service de sa dette de près de 200 milliards est d’actuellement 8.1 milliards. Avec les augmentations récentes des taux d’intérêt, cela va faire tripler les coûts du service de la dette d’ici l’an 2025.

Où vont-ils trouver les 16 milliards supplémentaires nécessaires à payer les intérêts sur ces dettes? En coupant dans les services, en augmentant les coûts de ces dits services ou en s’endettant plus, autrement dit, emprunter plus pour payer les intérêts? Quelle que soit la décision du gouvernement, cela va se transformer en des coûts supplémentaires pour les contribuables québécois.

Il y a diverses prédictions pour le taux de chômage québécois pour une optique de 12 mois. Job au Québec croit qu’il sera aux alentours de 8.5% à pareille date l’an prochain.

Concernant les salaires, Selon Statistique Canada, le salaire horaire moyen a continué d’augmenter en novembre pour atteindre 32,11 $. C’est 5,6 % de plus qu’en novembre 2021. Ce qui ramène l’inflation nette moyenne au pays en deçà de 3%.

Au Québec, le salaire horaire moyen croît au rythme annuel de près de 6 % au Québec. Ainsi, l’évolution des salaires dans la belle province est plus près l’augmentation de l’inflation qui elle est mesurée à  6,4 %.

Évidemment, ceux qui n’ont pas eu d’augmentation de salaire en 2022, subisse de plein fouet l’augmentation de l’inflation.

 

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