Statistique Canada a annoncé, encore, une hausse du taux de chômage dans la province de Québec et au Canada pour le mois de juillet.
Au Québec le taux a monté de 0,1% pour s’établir à 4,5%.
Durant la même période au Canada, il a aussi augmenté de 0,1% pour s »établir à 5,5%.
Dans l’ensemble des provinces canadiennes, c’est en Nouvelle-Écosse que la situation du chômage s’est le plus détérioré. Le taux a augmenté de 1,3% en juillet pour s’établir à 7,7%. Le 3e plus haut taux pour une province canadienne.
Ainsi, pour un troisième mois consécutif, le taux de chômage a augmenté au Canada.
La dernière fois que le chômage avait augmenté trois fois de suite était durant la pandémie de COVID-19, à cause des mesures sanitaires.
Plusieurs observateurs pointent du doigt le taux de base de la Banque du Canada qui ne cesse de monter, d’autres assurent que ce n’est pas le cas, mais que l’économie s’effrite naturellement par les débuts d’une récession.
Nombreuses entreprises d’envergure annoncent des mises à pied aux États-Unis, certaines de leurs divisions canadiennes écopent aussi. Quelques grandes entreprises canadiennes ont aussi informé des mises à pied.
Pour juillet, l’emploi a diminué dans quatre secteurs. La construction (-45 000 postes), dans l’information , la culture et les loisirs (-14 000 postes), aussi dans l’administration publique (-17000 postes) et dans le transport et l’entreposage (-14 000 postes). Au Québec, en juillet, le secteur de la construction a perdu 11 000 postes. Chez sa voisine ontarienne, le même secteur a perdu 9 000 emplois.
Les secteurs de la construction et de l’information, la culture et les loisirs ont durement été touchés avec une diminution de l’emploi de 2,8%.
Ces données de juillet n’indiquent rien de bons pour le mois d’août alors que c’est le retour en classe et que nombreux étudiants quitteront leurs emplois à temps estivals à temps pleins. Le secteur de l’information, la culture et les loisirs devrait être lourdement touché.
Nous en saurons davantage en début septembre.
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