Pour le mois de mars 2023, le taux de chômage s’est établi à 4,2%, une hausse de 0.1 points, soit une hausse de 2% par rapport au mois de février où le taux s’établissait à 4,1%.
Le nombre d’emplois n’a donc pas varié non plus, selon les données de Statistique Canada publiée jeudi.
La plus grosse variation en matière d’embauche a eu lieu en Ontario (+21 000 emplois) et en Alberta (+14 000 emplois), tandis que les autres provinces sont restées stables.
Au niveau canadien, le taux de chômage s’est maintenu à 5% en mars, et le nombre d’emplois net a augmenté de 0,2% (35 000 emplois), surtout dans les secteurs du transport et de l’entreposage, des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien à la chaîne d’approvisionnement.
Les domaines de la construction, des ressources naturelles ont recensé des pertes.
Dans les Maritimes, le taux de chômage est resté stable en Nouvelle-Écosse, à 5,7 %, tandis qu’il a reculé dans les autres provinces, passant de 6,3 % à 5,8 % au Nouveau-Brunswick et de 7,3 % à 6,6 % à l’Île-du-Prince-Édouard.
En Ontario, le taux de chômage s’est maintenu à 5,1%. En Alberta, le taux de chômage était de 5,7% en mars.
En Saskatchewan, le taux de chômage de mars affiche 4,7%, une hausse de 0,3%.
Dans les Territoires du Nord-Ouest, le taux de chômage a diminué de 2,0 points de pourcentage pour s’établir à 5,1 %, en raison d’une baisse du nombre de personnes à la recherche de travail.
Au Yukon, le taux de chômage s’est établi à 2,9 %, en baisse de 2,0 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent.
Au Nunavut, le taux de chômage s’est chiffré à 12,1 %, et il a peu varié par rapport au quatrième trimestre de 2022.
En Colombie-Britannique, le taux de chômage était de 4,5% en mars.
Par rapport à un an plus tôt, le salaire horaire moyen a augmenté de 5,3 % (+1,68 $) pour atteindre 33,12 $ en mars. La croissance des salaires a été semblable à celle observée en février (+5,4 %), Une telle hausse laisse présager que la Banque du Canada pourrait songer à remonter prochainement son taux directeur, afin d’atteindre sa cible de 2% d’inflation.