L’emploi au Québec a peu varié en février, le taux de chômage s’établissant ainsi à 4,1 %, soit près du creux record de 3,9 % enregistré en janvier 2023 et novembre 2022, mais une hausse considérable de 5% par rapport à février.
Au pays, l’emploi a affiché une modeste croissance en février, après des mois de forte création d’emplois, et c’est peut-être à cause de ce ralentissement de croissance, qu’a anticipé la Banque du Canada, qu’elle a décidé de mettre sur pause la hausse de son taux directeur.
Statistique Canada a indiqué, ce vendredi, que l’économie canadienne avait créé seulement 22 000 emplois en février, soutenue par une hausse de l’emploi dans le secteur privé.
L’agence fédérale a ajouté que le taux de chômage du pays s’était maintenu à 5%, restant près de niveaux record.
Bien que les conditions sur le marché du travail demeurent assez bonnes, le dernier rapport de Statistique Canada a montré un retour à une croissance de l’emploi plus modeste au pays.
Le chômage devrait augmenter au cours des prochains mois, car dû aux taux d’intérêt élevés, les dépenses des gouvernements, entreprises et des consommateurs ralentissent et cela se fait ressentir sur la croissance économique.
Les signes de ce ralentissement sont déjà très apparents. Au quatrième trimestre de 2022, l’économie canadienne faisait du surplace, affichant une croissance de 0%.
Du côté des provinces maritimes, au Nouveau-Brunswick, l’emploi a augmenté de 1,3%, soit 5100 postes, et le taux de chômage a reculé de 1,2 point pour s’établir à 6,3%. À l’Île-du-Prince-Édouard, l’emploi a progressé de 2,0%, ou de 1700 postes, et le taux de chômage a été de 7,3%.
La Nouvelle-Écosse a été la seule province à afficher une baisse de l’emploi en février, de 4700 postes, soit 0,9%. Son taux de chômage a augmenté de 0,7 point pour s’établir à 5,7%.
En Ontario, le chômage s’est établi à 5,1% en février.
Le salaire horaire moyen a progressé de 5,4 % au pays, une hausse de 1,69 $ pour atteindre 33,16 $ en février.
