Pour août 2019, le taux de chômage au Québec a peu varié, s’établissant à 4,7 %. Cela représente un creux historique depuis l’année 1976, il y a 43 ans. C’est aussi présentement le taux le plus bas au pays, a fait savoir Statistique Canada vendredi dernier.
L’emploi a progressé au Québec pour un second mois consécutif en augmentant de presque 20 000 le mois dernier.
Comparativement à 12 mois plus tôt, l’emploi au Québec a augmenté de 112 000, soit une croissance de 2,6 %.
Au pays, le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 % en raison d’une augmentation du nombre de personnes actives sur le marché du travail. Autrement dit, autant de pertes de que de gains, donc pour août 2019, un taux qui demeure identique.
Au Canada, après avoir peu varié pendant trois mois consécutifs, l’emploi a progressé de 81 000 en août 2019, tout cela principalement dû au postes à temps partiel.
Ce sont les hausses dans les provinces du Québec et de l’Ontario (+58 000) qui ont dopé l’emploi au pays.
Au Canada, sur un an, l’emploi a crû de 471 000 (+2,5 %) en raison de hausses observées à la fois dans le travail à temps plein (+306 000) et dans le travail à temps partiel (+165 000). Durant la même période, Statistique Canada révèle que le nombre d’heures travaillées s’est aussi accru de 1,2 % au pays.
Le Québec demeure le chef de file de l’emploi mais est-ce que cela pourra durer encore quelques mois? Tout dépendra des résultats des élections provinciales du 21 octobre prochain.
Présentement les deux principaux partis pouvant remporter l’élection y vont de promesses se chiffrant à des dizaines de milliards et elles ont pour but premier de stimuler l’emploi.
Or, il est difficile de stimuler l’emploi au Québec quand le taux de chômage est à 4,7%. Mais il est plus facile de stimuler l’emploi quand le taux de chômage est plus élevé.
Advenant une victoire des Conservateurs d’Andrew Scheer, aucun doute que l’emploi sera dopé en Alberta et en Saskatchewan avec l’industrie pétrolière et gazière.
Si les Libéraux sont maintenus au pouvoir, la situation actuelle de l’emploi ne devrait pas changer à court-terme.