Au mois d’août, le taux de chômage a atteint un sommet inégalé au Canada en sept ans (mai 2017) si ont exclu la période de pandémie de la COVID-19.
Ainsi, le taux de chômage a atteint les 6,6% le mois dernier au Canada, en hausse de 0,2% par rapport au mois de juillet.
Ce sommet est un signe flagrant que l’économie canadienne est en ralentissement. Les mois à venir en 2024 devraient tous afficher une hausse du taux de chômage.
Au Québec, le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 % pour un troisième mois consécutif. Il a cependant augmenté tant à Montréal, de 6,5 % en juillet à 6,8 % en août, qu’à Québec, de 3,8 % en juillet à 4,0 % en août.
Dans l’ensemble, l’économie canadienne a ajouté que 22 000 emplois, ce qui est inférieur au rythme actuel de croissance démographique.
En août, le salaire horaire moyen a augmenté de 5 % par rapport à il y a un an, pour atteindre 35,16 $, soit une moyenne annuelle de 63 991$ si vous êtes sur une horaire hebdomadaire de 35 heures.
Selon Statistique Canada, malgré le ralentissement marqué des embauches au pays, les travailleurs ont continué de bénéficier d’une croissance rapide des salaires, ce qui fait en sorte que, jumelé avec la baisse du taux d’inflation, bon nombre d’entre eux ont retrouvé leur pouvoir d’achat d’avant la période pandémique au Canada.
Malgré ces gains du côté salarial, la Banque du Canada a tout de même décidé la semaine dernière de baisser son taux directeur de 0,25%. Plusieurs s’attendent à ce que le taux directeur diminue d’au moins 0.5% d’ici à la fin de l’année 2024, avec deux annonces de la Banque du Canada, soit le 23 octobre et le 11 décembre. D’autres, plus pessimistes, voient une baisse de 1% du taux directeur avant la fin de l’année avec deux annonces de baisse de 0.5% par le directeur de la Banque du Canada. La Bamque du Canada doit être prudente afin de continuer de maintenir le taux d’inflation sous son objectif de 2%.