Le taux de chômage est demeuré le même au Canada en février. C’est ce que Statistique Canada a révélé dans la publication de ses données sur l’emploi hier, et celles-ci montrent que les employeurs canadiens ont largement mis leurs projets d’embauche sur la glace au cours du mois de février.
Ainsi, l’agence fédérale indique que l’emploi est resté pratiquement inchangé le mois dernier, avec une augmentation modeste d’uniquement 1 100 emplois à travers le pays. Cette annonce est grandement inférieure aux attentes des économistes.
Donc, le taux de chômage au Canada est ainsi resté stable à 6,6 %, pour février.
Par le fait même, Statistique Canada a annoncé que la croissance démographique au pays a atteint, en février, son rythme le plus lent depuis avril 2022.
Durant la même période au Québec, l’emploi est demeuré stable pour un troisième mois consécutif en février. Le taux de chômage s’est établi à 5,3%, avec une légère diminution de 0,1 point de pourcentage. La belle province affiche le taux le plus faible parmi les 10 provinces canadiennes.
Il est certain que dans les mois à venir que le taux de chômage risque peu d’aller davantage vers le bas avec la guerre tarifaire qui sévit entre les États-Unis et le Canada. D’un côté, le président des États-Unis, Donald Trump, menace d’imposer des tarifs au Canada sur ses exportations s’il ne sécurise pas mieux ses frontières et demande aussi d’enrayer les laboratoires clandestins de drogue de synthèse sur son territoire, de l’autre côté les politiciens canadiens font la sourde oreille et répondent avec des hausses de tarifs qui vont pénaliser les consommateurs canadiens. Pourtant, les demandes du président Trump sont claires, mais aucun politicien n’écoutent.
De son côté, le gouvernement du Québec déposera son budget le 25 mars prochain et celui-ci risque de faire mal aux consommateurs qui devraient moins consommer, mais devrait aider les entreprises. Ça serait bien étonnant que ces mesures permettent de stimuler l’emploi au Québec, mais plus que cela réduise les risques d’une hausse catastrophique du taux de chômage au cours des prochains mois.
Quant au Canada, c’est l’incertitude qui plane avec le Parlement canadien qui est toujours en prorogation depuis le 7 janvier dernier.