La pandémie du COVID-19 frappe le Québec depuis la mi-mars, tous s’y attendaient que le taux de chômage allait augmenter pour ce mois. Ainsi, en moins de quinze jours pour le mois dernier, le taux de chômage à fait un bon de 4,5% à 8,1%. Cela n’annonce rien de bon pour le mois d’avril, certains font état d’un taux de chômage à 20%, d’autres plus conservateurs à 13%.
Cette inactivité forcée par le gouvernement du Québec pour plusieurs petites, moyennes et grandes entreprises de la province ont forcé maintes employeurs à congédier des centaines de milliers d’employés.
Au Canada, l’éconimie a perdu un million d’emploi durant le mois de mars et le taux de chômage a fait un bond à 7,8%.
Statistique Canada a indiqué qu’environ 3,1 millions de Canadiens avaient perdu leur emploi ou avaient vu leurs heures de travail réduites au mois de mars en raison de cette pandémie de COVID-19.
Ainsi, pour la première fois depuis plusieurs années, le taux de chômage au Québec est plus élevé que pour le pays. Il faut dire que le COVID-19 frappe durement la province de Québec, elle qui comptait pour plus de 50% des cas au pays en date du 9 avril.
Sans contredit, le secteur de la restauration est celui le plus touché dans la province. La raison est que plusieurs restaurants ont été forcés, par mesure de prévention sanitaire de la part du gouvernement du Québec, de fermer leurs salles à manger à cause de la pandémie.
Selon le rapport de Statistique Canada, 598 000 personnes avaient quitté la population active et ne recherchaient plus activement du travail. Ce qui signifie que ces personnes ne sont plus comptées parmi les chômeurs. Donc, la situation de sans emploi est présenteent alarmante au pays.
Le taux de chômage a aussi augmenté dans les trois provinces des Maritimes. Il est passé de 6,9 % à 8,8 % au Nouveau-Brunswick, de 7,8 % à 9 % en Nouvelle-Écosse et de 8 % à 8,6 % à l’Île-du-Prince-Édouard.
L’Alberta est une des provinces avec le plus haut taux de chômage pour le mois de mars avec 8,7%. Seul le Nouveai-Brunswick (8,8%)), la Nouvelle-Écosse (9%), et Terre-Neuve et le Labrodaor (11,7%) ont un taux plus élevé.
Du côté des États-Unis, la situation n’est pas mieux, le taux de chômage a grimpé de 25% passant ainsi de 3,5% à 4,4% pour les mêmes raisons qu’au Québec, la pandémie de COVID-19.