L’enjeu du pourboire au Québec

Le pourboire (tip)

Il y a tout un enjeu depuis quelques mois au Québec aux alentours du pourboire, le fameux « tip ».

La récente pandémie de COVID-19 dans la province a haussé drastiquement le nombre de paiements où vous avez juste à taper votre carte de débit ou crédit sur le terminal du marchand.

Sur ces terminaux, justement, certains marchands, surtout les restaurants, demandent d’ajouter à votre facture le pourboire en vous suggérant des pourcentages.

Nous croyons chez Job au Québec que cette suggestion au terminal ne devrait pas exister. Oui pour certain, c’est plus facile ainsi et ils n’ont pas à effectuer un calcul mental. De nos jours, tous les téléphones intelligents sont munis d’une calculatrice, allez, un petit effort.

Certes, oui, le pourboire est essentiel pour les employés dans les restaurants. Il ne faut pas l’abolir comme certaines personnes suggèrent, pas plus qu’il faut l’inclure automatiquement dans le prix de la facture.

Ces employés à pourboire reçoivent précisément un salaire minimum spécifique pour des employés à pourboire.

Le pourboire devrait être, toujours à la discrétion du client sans même y obliger, un pourboire minimal au moment d’effectuer le paiement de la facture.

Si le client juge qu’il n’a pas reçu un service à la hauteur de ses attentes chez un commerçant ou au contraire s’il a été plus que content du service reçu, il peut donner le pourboire qu’il désire, ou même, dans le pire des cas, ne pas en laisser.

Le client a aussi le droit de régler la facture avec le moyen de paiement qu’il désire et peut aussi décider de laisser le pourboire en argent comptant. Cette pratique est légale au Québec et aucun commerçant n’a le droit de l’interdire. Pas plus qu’il n’a le droit de refuser les billets de banque de 50$ et de 100$ en circulation au Canada.

Par contre, le client se doit d’être sélectif. Si, par exemple, il n’a pas aimé le plat qu’il a commandé dans un restaurant, mais que le service qui lui a été offert était excellent, il n’a pas à pénaliser l’employé qui l’a servi et ainsi donné un pourboire médiocre. Il faut savoir faire preuve de jugement.

Combien laisse en pourboire ? Là-dessus, les opinions divergent encore plus que d’imposer ou abolir celui-ci.

10% est-ce cheap ou non ?  15%, est-ce suffisant ou il vaut mieux y aller avec 20% minimalement ?

Sincèrement, allez-y avec votre cœur ou votre tête, ou les deux, c’est à votre guise.

Ainsi, pour la question du pourboire au Québec, tout devrait être à la discrétion du client, sans l’inclure dans la facture remise au client, ou lui suggérer de pourcentage sur le terminal de paiement.

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